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742 000 habitants dans le Gard en 2016

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Fin décembre 2018, l’INSEE a publié les données de population légale 2016 qui entrent en vigueur au 1er janvier 2019. Avec le millésime 2016, pour la première fois depuis la rénovation du recensement*, nous disposons de deux périodes intercensitaires comparables de ce recensement rénové : 2006-2011 et 2011-2016. Cela va nous permettre des analyses d’évolution plus fines.

+ 4 730

habitants
depuis 2011

Ralentissement du rythme démographique

2006 - 2011

2011 - 2016

+1%

par an

+0,6%

par an

* Le recensement INSEE ?

Depuis 2004, le recensement n’est plus un comptage exhaustif de la population organisé tous les sept ou neuf ans. Désormais, il repose sur des enquêtes annuelles organisées selon un système de rotation. Les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées une fois tous les cinq ans. Pour celles de 10 000 habitants et plus, 8% des ménages sont enquêtés tous les ans soit 40% au bout de cinq ans.

Cette nouvelle méthode permet à l’Insee de publier chaque année, depuis 2006, des données de population communale. Compte tenu de ce nouveau mode de collecte, il est proscrit de comparer deux années consécutives même s’il est tentant de le faire. En effet, les données permettant de calculer la population de 2007 sont en partie les mêmes que celles utilisées pour 2006. De ce fait, se livrer à cette comparaison ne permet pas une analyse correcte des résultats et peut engendrer une mauvaise compréhension face aux variations des résultats obtenus d’une année sur l’autre. Ainsi, la comparaison entre millésime n’est possible que sur des intervalles de 5 ans. A partir du millésime 2011, nous pouvons calculer des évolutions 2006-2011.

Le Gard

En 2011, le département du Gard dépasse les 700 000 habitants ; il en totalise 742 000 en 2016. Parmi la trentaine de départements ayant une croissance supérieure à 0,5 % par an, le Gard est au 22ème rang. Il devance les départements voisins, à l’exception de l’Hérault (+ 1,3 % par an, 4ème département français en matière de croissance de population).

Si la population continue à augmenter, on constate + 0,6 % par an entre 2011 et 2016 soit un gain total de 23 650 habitants. Le rythme de croissance s’est nettement ralenti par rapport à la période précédente (2006-2011), il était de + 1 % par an (+ 60 000 habitants).
Ce ralentissement du rythme démographique se retrouve à l’échelle de l’ensemble du territoire français.

Les communes du Gard

Autour d’Alès, les communes en expansion se situent :

  • au nord-est, avec des taux de croissance de + 1,7 % à Saint Privat des Vieux, + 1,6 % à Salindres et + 1,4 % à Rousson,
  • au sud-ouest le long de la départementale 910 jusqu’à Anduze où toutes les communes ont un taux de croissance annuel compris entre + 0,8 % et 1 %.

La croissance de population est forte pour les communes de la deuxième couronne situées entre Nîmes et Montpellier :

  • + 4,1 % / an à Aimargues,
  • + 1,9 % à Gallargues le Montueux,
  • + 1,9 % à Sommières, 
  • + 1,8 % à Clarensac.

Au Sud-Est, Bellegarde et Manduel sont respectivement à + 2 % et + 2,7% par an.

La commune de Nîmes

Après une période de croissance forte de 1999 à 2006 (+1,1 % par an), l’augmentation de la population nîmoise a connu une légère pause entre 2006 et 2011 (+0,1 % par an). Sur la dernière période, le taux d’accroissement du nombre d’habitants remonte, il est de + 0,8 % par an. Ainsi, la ville de Nîmes gagne plus de 6 000 habitants entre 2011 et 2016 et compte désormais 151 000 habitants.

La commune d’Alès

Après une décennie de croissance pendant laquelle la commune a gagné 1800 habitants, Alès compte en 2011, 40 800 habitants. En 2016, la commune repasse sous la barre des 40 000 habitants (39 970 hab.) et sa population a baissé de 0,4 % par an entre 2011 et 2016.

A suivre...

Les données complémentaires, à venir, concernant notamment le solde naturel et le solde des entrées sorties, nous permettrons d’expliquer plus précisément la croissance de la population à diverses échelles. Au niveau du département, l’analyse des périodes 1999-2010 et 2010-2015 nous indique que si les naissances restent supérieures aux décès, l’excédent des arrivées de population sur les départs tend à ralentir.